Juin 2020 ≈ Exposition Karolina Pielak

EXPOSITION DE FIN DE RESIDENCE / KAROLINA PIELAK : Du 30 mai au 27 juin 2020

Karolina Pielak est arrivée en résidence depuis la Pologne le 4 mars. Peu de temps après, lorsque la crise sanitaire a commencé et le confinement a été mis en place, elle a fait le choix de rester au 15.

​C’est donc une exposition d’une grande richesse, intitulée « Roots / Les Racines », qu’elle a pu proposer lors de la réouverture des lieux le 30 mai. Elle nous a ainsi livré un travail de création autour du thème des racines, au sens littéral et figuratif, qui inspire une résonance particulière avec la période traversée : « Chacun de nous est différent – nous avons nos propres racines mais nous pouvons nous relier à la manière des habitants d’une forêt ancienne. […] J’aimerais encourager les visiteurs à regarder les racines de multiples façons et percevoir la diversité et les couches plus profondes. J’espère également inspirer une réflexion sur nos propres racines. »

Deux visites guidées en présence de l’artiste ont pu être organisées et appréciées à cette occasion, permettant un échange entre l’artiste et les visiteurs sur les œuvres, et une réflexion approfondie sur ce qu’elles peuvent inspirer pour chacun.​

Karolina Pielak avait également installé une fresque participative ; l’occasion pour les visiteurs qui le souhaitaient de laisser une trace de leur ressenti à l’issue de leur exploration de ses créations :

Karolina Pielak est diplômée des Beaux-Arts de Gdańsk (Pologne). Elle se définit avant tout comme voyageuse, penseuse et rêveuse, s’inspirant de la poésie du surréalisme et souhaite s’éloigner des cadres trop définis et limitants. 

​« Je crois que mon art cherche la rencontre avec l’imprévisible. Mes œuvres sont intuitives et expérimentales, influencées tant par le monde interne qu’externe, à la croisée des rêves, des pensées et de l’expérience. Je crois que l’art peut modifier notre attitude et notre regard sur les phénomènes, les gens, les lieux et les choses. »

Article de presse ≈ Ouest-France, 9 juin 2020